Le LUFF : divergent et nécessaire

Le Lausanne Underground Film & Music Festival se tient cette année du 14 au 18 octobre. Julien Bodivit, le directeur artistique cinéma du LUFF, nous parle de cette 19ème édition.

Le fil rouge du festival, c’est donc le cinéma et la musique underground. Né de la scène new-yorkaise avant-gardiste qui s’opposait à un Hollywood monstrueux, le cinéma underground a évolué et perdure aujourd’hui sous des formes diverses et variées, expérimentant encore et encore. Ayant pour but de sensibiliser à une autre forme d’art cinématographique que celui distribué dans les grandes salles de cinéma, le LUFF cherche les petites perles folles et marginales qui se cachent dans le paysage international. La musique reflète la même idée, toujours originale et penchant souvent vers le psychédélique.

Les thématiques se joignent à la nature de ces films, avec par exemple les films-rêves, offrant au spectateur des visions éthérées à l’image de « Coeur de verre », expérimentation de Werner Herzog sortie en 1976 présentant une grande partie du casting sous hypnose au moment du tournage. Mais le thème phare de cette édition, c’est l’hommage au réalisateur japonais Masashi Yamamoto, venant en personne présenter son nouveau film en première mondiale pour l’ouverture du festival.

En compétition, quatre catégories se distinguent : les long-métrages de fiction d’un côté, les court-métrages de l’autre, avec de l’animation, de la fiction expérimentale et des documentaires. Un programme international certes, mais l’animation suisse est aussi de la partie.
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Invité : Julien Bodivit
Interview : Lola
Production : Clorinda
Réalisation : Alexis
Crédit photo de Une : Playdurizm
Crédit photo de Background : Shakespeare Shitstorm
Crédit photo de Podcast : Wonderful Paradise
Date de diffusion : 12 octobre 2020
Mise en ligne : Kelly
Publié le 15 octobre 2020

Une publication de Lola