menu Home search
CultureLa QuotidienneLitterature

Une chanson d’Arthur H joue les Muses

Pierre | 13 décembre 2022

Z : Salut Pierre, prêt pour fêter Noël ?

P : Mais enfin Zebra, quelle est cette question…Après les Noëls sous Covid, on ne s’embrassait pas, pour peu qu’on se voyait. Après les Noëls sans sapin, protégeons les forêts, viendra le Noël aux nuits noires faut économiser l’électricité, le Noël sans chauffage faut économiser le gazole, les Noël sans foies gras, faut arrêter de gaver les oies

Z : Ouh la, tu nous plombes !

P : Évidemment que je vous plombe : Une équipe suisse sans Widmer et sans les quarts
Une musique des Balkans sans Nabila Schwab décédée bien trop tôt (RIP) Il y a de quoi être triste, non ?

Z : Un petit remède ? Un peu de chocolat ?

P : Voyons comment on peut faire sans, voyons si l’absence, le manque peut créer quelque chose d’intéressant.
Arthur H n’est-il pas le fils d’Higelin ? Une seule lettre pour revendiquer la paternité d’un père souvent absent

Z : Une chronique œdipienne ?

P : Une chronique oulipienne qui vise à découvrir les potentialités du langage

Z :Tu me fais peur?

P : Abordons cette période qui vise à la sobriété.
Pour ma part, je vais vous offrir l’idée d’un livre particulier et fort intéressant
Livre que j’ai reçu à l’occasion de mon anniversaire

Il s’agit d’un livre poétique qui fait économie des verbes
Il est composé en omettant cette fonction grammaticale qui sert à exprimer des actions, des états et des changements en les situant dans le temps.
Voilà, une histoire où l’action devra se comprendre par la suggestion
Les états se deviner par un amoncèlement de noms et adjectifs
Une histoire intemporelle comme une histoire d’amour.

Z : Concrètement cela donne quoi ?

P : Je cite le début du livre .

« Je, Hadrien. Et Adèle en tête.

Elle m’obsession. Ses grands yeux verts dans mon regard me folie, ivresse d’Adèle. Hier soir encore, ici-même, assise en couturier après l’amour et bouteilles de vin blanc tiède.

Adèle, seulement Adèle.

Excès d’août et de lumière.

Je me lit, je me draps et les rideaux tirés. Je me cigarette roulée et m’absence la force de dehors. J’invention une maladie au bureau. Je me fièvre et me courbatures, je me vomissements probable insolation. Plus rien d’importance depuis cette fille sur une chaise verte du jardin du Luxembourg, voiliers miniatures et lecture de poche. Instinctivement, je pas vers elle et lui paroles futiles ».

Z : Original c’est de qui ?

Le livre se nomme JE, D’UN ACCIDENT OU D’AMOUR , est écrit par Loïc Demey

Z : Sais-tu comment lui est venu l’inspiration ?

C’est à l’écoute de « Prendre corps », poème de Gherasim Luca mis en musique et interprété par Arthur H, que Loïc Demey, , se lance dans l’écriture de son histoire.

Animation: Zébra
Production Ségolène
Réalisation technique : Sebastien
Crédit photo Arthur H
Communication Rita et Jenny
Publié le 13 décembre 2022

Un contenu à retrouver également sur l'application PlayPodcast

Une publication de Pierre


Envie de soutenir un média gratuit,
indépendant et local ?

Rejoins Vostok+


Commentaires

Pas encore de commentaire pour cet article.

Commenter




play_arrow thumb_up thumb_down
hd