Précaires un jour, précaires toujours? Les intermittents du monde d’après

Selon une enquête parue en 2016, plus de la moitié des artistes suisses vivent dans la précarité. Les résultats de cette enquête affirment par ailleurs qu’aucune avancée n’a eu lieu en 10 ans, que le temps de travail a même augmenté alors que les revenus, eux, ont diminué.

2016, c’était il y a six ans. Entre temps, la pandémie a encore accentué cette précarité, laissant les créateurices seul·e·s face à l’injonction à se « ré-inventer ». Nombreux et nombreuses sont celleux qui ont purement et simplement changé de voie. D’autres ont bricolé ce qu’iels pouvaient, avec une malheureuse « habitude » de la galère, et d’autres encore continuent une lutte déjà engagée bien avant COVID : créer un statut pour les artistes, comme l’intermittence chez nos voisins, afin de valoriser ces corps de métiers et pouvoir enfin envisager autre chose que le stress permanent de la précarité.

Pour en discuter et recueillir des témoignages des luttes en cours, Midi Bascule reçoit deux musiciennes, qui, en plus d’exercer leur métier sur ce fil multi-précaire, résistent et tentent d’esquisser des voies alternatives. Au micro, la batteure et militante Béatrice Graf, et, par téléphone, la compositrice et harpiste Julie Campiche, participeront à la discussion.

Nous retrouvons également Jacob Graf, conseiller culturel en musiques actuelles à la Ville de Genève, et Rachel Maisonneuve questionne la notion d’artiste dans un micro-trottoir.

Sans oublier nos chroniquereuse du jour José Lillo et Marie-Eve Musy, qui sont tout deux comédiens et donc concernés par le sujet de cette emission: Qu’en est-il du statut des artistes suisses?

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Emission diffusée en direct du Forum Meyrin, le 11 mars 2022
Invitée : Béatrice Graf
Crédit photo : Julia Giacomini / Unsplash
Mise en ligne : Helena
Publié et mise en une le 14 mars 2022

Une publication de Radio Vostok