“Period. End of sentence.“ : ça va saigner !

Documentaire original Netflix, « Period. End of sentence. », fait couler beaucoup d’… encre.
Oscar du meilleur court métrage documentaire, réalisé par l’americano-iranienne Rayka Zehtabchi, le film traite d’un sujet aussi tabou que sanglant : les règles.
Direction Kathikhera, village indien situé à 70 kilomètres de New Delhi, où les femmes n’ont ni travail, ni protections intimes.
Grâce à un projet américain, The Pad Project, qui récolte des fonds pour financer une machine permettant d’élaborer des serviettes hygiéniques biodégradables avec des matériaux locaux, les femmes du village ont maintenant un emploi et des serviettes.
Selon Arunachalam Muruganantham, l’inventeur de la machine, aussi connu sous le surnom de Pad Man, « la créature la plus forte créée par Dieu n’est ni le lion, ni l’éléphant, ni le tigre, mais la femme ».
Dans un pays où 23% des filles sont déscolarisées à cause de leurs règles, le film offre un beau témoignage de la coopération féminine internationale.

La jeune fille sur l’image en fond d’écran c’est Irene, étudiante française de 20 ans, qui s’est photographiée en « free bleeding » pour dénoncer la précarité menstruelle. Le « free bleeding » est un mouvement féministe apparu dans les années 70 aux Etats-Unis, visant à briser les tabous sur les règles en choisissant de ne pas porter de protections.

Une publication de Candice