Lumières sur les origines du coronavirus #JDBN
Saura-t-on un jour quelles sont les origines exactes de l’épidémie de Covid-19 qui frappe la planète depuis près de deux ans ? Longtemps jugée tout simplement complotiste, l’hypothèse d’une fuite de laboratoire revient sur le devant de la scène de manière étonnante pour s’opposer à la théorie la plus répandue : celle d’une infection sur un marché de Wuhan en Chine en janvier 2020. Mais comment en est-on arrivé là ?
Souvenez-vous en février 2020 les scientifiques étaient unanimes : il était hautement improbable que le virus ait pu être modifié en laboratoire. Avec pour argument d’une part qu’aucune souche proche n’avait été identifiée avant et d’autre part qu’une manipulation aurait forcément laissé des traces. Tous ceux qui affirmaient le contraire étaient irrémédiablement taxés de complotistes. Dans la panique d’une pandémie mondiale aux conséquences encore inconnues, les positions se sont vites polarisées.
La thèse de la fuite de laboratoire
Le temps a passé et les langues ont commencé à se délier. C’est le média Ici Radio Canada qui nous livre une enquête passionnante et étoffée sur cette affaire rocambolesque. Et elle fait plutôt froid dans le dos. On y découvre que non seulement les Chinois, mais aussi les Américains, avaient intérêt à ce qu’on privilégie une origine naturelle du virus. Et pour cause: le gouvernement américain, lui aussi, a financé l’institut de virologie de Wuhan qui est au centre de toutes les polémiques. Il aurait même fait pression en février 2020 pour laisser de côté la thèse d’une fuite au laboratoire de Wuhan. On apprend encore que de hautement sécurisé qu’il était censé être avec une protection de niveau P4, certaines vidéos tournées sur les lieux montrent clairement que les protections n’était parfois que de niveau P2 tout à fait insuffisant pour manipuler des souches de coronavirus. Des recherches d’ailleurs sujettes à polémiques pour leur dangerosité et pour leur aspect éthique discutable. Et last but not least, les souches elles-mêmes s’avèrent être beaucoup plus proche qu’annoncé du coronavirus que l’on connaît. Quant aux manipulations génétiques, elles pourraient finalement passer inaperçu grâce à de nouvelles technologies.
La vérité refait surface
Considérée initialement comme farfelue et complotiste, la thèse de la fuite de laboratoire devient soudainement beaucoup plus plausible, même si les preuves formelles manquent, qu’elles disparaissent avec le temps et que la Chine met tous les bâtons dans les roues possibles pour entraver cette hypothèse. Mais si toute cette affaire nous intéresse tant au Journal des Bonnes Nouvelles, c’est pour deux raisons. Tout d’abord on s’aperçoit qu’en période de crise il est finalement facile de manipuler l’opinion et de polariser les foules. Et surtout on constate que même si ça a pu prendre du temps, une forme de vérité peut tout de même être rétablie, une fois les esprits refroidis. On ne sera peut-être jamais sûr à 100 % de l’origine exacte du coronavirus, mais on peut en tous cas saluer le travail de fourmi des journalistes à la recherche de la vérité, même si tout le monde n’a pas envie de l’entendre.
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Journal des Bonnes Nouvelles de Charly
Réalisation : Téo
Date de diffusion : 20 octobre 2021
Crédits photo de Une et de Podcast : Satheesh Sankaran / Unsplash
Crédits photo de Background: Louis Reed / Unsplash
Publié le 20 octobre 2021
Modifié le 21 octobre 2021
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