Les « mains rouges » blanchies #JDBN

La tâche n’est pas toujours facile pour les militants écologistes qui tentent de nous alerter face à l’urgence climatique. L’association BreakFree Suisse avait ciblé le Crédit Suisse par une action directe mais non dommageable : recouvrir le bâtiment de la banque de mains rouges, à la peinture lavable, pour dénoncer les investissements dans les énergies fossiles, source de pollution au CO2.

Plutôt que de réfléchir à ses investissements douteux, la banque avait préféré porter plainte pour dommage, quand bien même la peinture était non permanente. Et Crédit Suisse avait même réussi à faire condamner l’activiste de BreakFree Suisse en première instance. On croit rêver.

C’est finalement en appel que notre activiste vient d’obtenir gain de cause. Le bon sens l’emporte sur le rouleau compresseur bancaire, le combat de David contre Goliath est victorieux et c’est assez rare pour être souligné.

Le tribunal relève notamment que les autorités n’avaient pas pris de mesures suffisantes pour enrayer les investissements problématiques de Crédit Suisse. Et que l’action civile, non violente, a permis des résultats concrets puisque la banque semble avoir pris des mesures pour réduire ses investissement dans les énergies fossiles en 2019.

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Chronique : Charly
Animation : Lola
Production : Clorinda
Réalisation : Pablo
Date de diffusion : 14 octobre 2020
Mise en ligne : Kelly
Crédits photos : BreakFree Suisse
Publié le 15 octobre 2020

Une publication de Charly