L’electro de Glitter : subtil métissage entre tradition du Maghreb et modernisme

Glitter, 24 ans et originaire de Rabat (Maroc), est la nouvelle lumière de la scène électro-arabe. Ses sets sont de plus en plus mis en lumière sur la scène française, et pour cause ! Elle offre un puissant mélange entre musique traditionnelle arabe et techno-occidentale.

En fait, elle sample de nombreuses voix arabes, piochées dans des répertoires de chants traditionnels folkloriques ou des bouts d’interviews entre Marocains sur des sujets tabous et des avis impopulaires là bas.

Glitter a d’abord appris le solfège et le chant à Rabat. C’est en venant étudier en France, plus exactement à Lille, qu’elle a par hasard appris à mixer.

Elle aime l’atmosphère que donne le mélange des chants sélectionnés joyeux, folkloriques, et de la techno sombre.

Malgré les thématiques délicates qui peuvent être abordées dans sa musique, l’ensemble est bien reçu au Maghreb. Elle y a d’ailleurs joué plusieurs fois, notamment dans un cinéma qui a été transformé en club pour l’espace d’une soirée.

À côté de son projet « Glitter », elle a rejoint une équipe pour monter un festival : Le Puzzle Festival. C’est un festival de musique rock et expérimentale, allant de la pop anglaise jusqu’au rock très brut. Ecoutant de tout, l’artiste est ravie de cette ouverture musicale.

Pour le futur, Glitter aimerait bien découvrir de nouveaux horizons et retrouver des choses plus vivantes avec des instruments tels que la guitare. Elle aimerait surtout produire son propre EP d’ici 2020. 

Pour suivre sa musique, rendez-vous sur son SoundCloud (glitter00), où elle est très active. Le détour en vaut la peine.

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Publié le 26 février à 18h30
Mise à jour le 27 février à 15h40

Une publication de Chloé