menu Home search
CultureLa QuotidienneLitterature

« La mini-chaîne du livre » des bibliothèques municipales

Pierre | 19 septembre 2023

Pierre, tu as choisi de nous parler des activités proposées par les bibliothèques municipales

Effectivement, celles-ci nous proposent, tout au long de l’années, de participer à des activités et à des rencontres. Elles s’adressent aussi bien aux très jeunes qu’aux plus âgés.

Il y en a pour tous les goûts.

Vraiment ?

Citons quelques titres et thématiques, : « mes premières notions de programmation » « Pop broderie », et atelier musical, d’écriture, de graphisme, jeux vidéo et bien évidemment de lecture.

Comment peut-on se renseigner ?

Je vous invite à consulter le site des bibliothèques municipales, vous serez étonné par la diversité des propositions. Encore un détail et pas des moindres, les activités sont gratuites.

Est-ce qu’il y en a une qui t’a séduite plus particulièrment ?

Pour ma part, j’ai opté pour la mini-chaîne du livre. Il s’agit d’une activité qui prendra corps tout au long de l’année à travers 7 rencontres.

De quoi s’agit-il ?

L’idée moteur est la création collective d’une édition. De l’écriture à la publication, papier et numérique, toutes les étapes font l’objet d’un atelier spécifique, un samedi par mois tout au long de la saison dont la thématique est : « Fais-moi signe ».

Est-on obligé de participer à chacun des ateliers ?

Non, chaque atelier est indépendant

Raconte-nous comment ça se passe…

Je me suis rendu à la bibliothèque des Minoteries samedi dernier et j’ai fait la connaissance de Camille Bloomfield, poétesse pédagogue à Paris et Clovis Duran, graphiste et également enseignant à la Haute École d’Art et de Design.

Pour l’heure, c’est surtout Camille qui dirigeait l’atelier.

Sympa Camille ?

Oui et plutôt originale. Elle mène un travail qui interroge nos rapports aux réseaux sociaux ainsi que nos modes de communication.

Elle vient de sortir un livrage intitulé poèmes TYPODERMIQUES.

Pourquoi ce titre ?

L’ouvrage est composé de photos du corps de Camille. On découvre ainsi qu’elle s’est faite tatouée un peu partout, mais attention cela reste discret. Elle se contente de parsemer des signes de ponctuation. Dans le cou apparait des parenthèses, dans le lobe de l’oreille des points de suspension, on trouve aussi un point-virgule sur le poignet et une esperluette je ne sais plus où …
Elle écrit seulement sur sa peau ?
Non ses poèmes sont dans son livre et sur Instagram. Je vous en livre un.

« Je rêve d’un monde où le malheur serait correctement référencé et les joies dûment indexées
– C’est pas parce que j’ai les mots que j’ai toujours les clés. »

Concrètement comment se déroule cette rencontre ?

Tout au long de l’atelier, Camille partage son monde. Elle aime la toile. Nous nous sommes interrogés sur les nombreux anglicismes induits par les réseaux.
Nous avons scrollé, indexé, like, ghosté, spammé pour écrire quelques aphorismes

Tu as des exemples ?

Je commence par notre poétesse… « Les gens qui « date » se divisent en 2 catégories ceux qui ne posent pas de question et ceux qui en posent trop. »

ET toi ?

Les gens qui émoticônes n’écriront pas leurs mémoires
Les gens qui émoticônes n’ont pas de problèmes orthographiques

Tu comptes poursuivre ?
Bien évidemment et je vous invite à nous rejoindre.

Chronique: Pierre
Animation: Emma
Réalisation: Molham et Alexis
Chargée com’: Jenny
Production: Clorinda
Emission du 18 sept23
Mise en ligne (PR) 19 sept 23

Une publication de Pierre


Envie de soutenir un média gratuit,
indépendant et local ?

Rejoins Vostok+


Commentaires

Pas encore de commentaire pour cet article.

Commenter




play_arrow thumb_up thumb_down
hd