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J’ai rêvé d’un autre monde #JDBN

Charly | 27 janvier 2021

Oui, on peut être critique face à la gestion de la crise du coronavirus, sans être complotiste ou coronasceptique. Même si ce n’est pas facile. Car après bientôt une année de bilans quotidiens sur les statistiques du Covid, il devient difficile de prendre du recul, malgré toutes les libertés fondamentales que nous avons sacrifiées.

Il faudra un jour tirer le bilan de ces restrictions, un bilan pas uniquement économique, mais aussi humain.

Pourtant souvenez-vous, nous avons connu un monde libre. Où l’on pouvait se réunir sans se poser de questions. Où l’on n’était pas assigné à quarantaine. Où l’on pouvait prendre des vacances et partir en voyage. Un monde où les aubergistes pouvaient exercer leur activité, un monde où les étudiants n’étaient pas livrés à eux mêmes. Un monde où l’on avait une vie sociale après le travail. Un monde encore où la culture était riche, diversifiée, foisonnante. Et sur Radio Vostok, on en sait quelque chose.

On pourrait presque croire que je rêve d’un autre monde. Une utopie, un monde parfait ? Non juste le monde d’avant… Pourtant, c’était il n’y a pas si longtemps. Parfois, il faut perdre ce qu’on avait de plus cher pour se rendre compte à quel point c’était précieux.

On a peur de la mort, mais cette peur est à géométrie variable, tributaire de ce que nous servent les médias.

La question maintenant, c’est quand retrouvera-t-on ce qu’on a perdu ? Et c’est là que le bas blesse. On pensait que 2021 marquerait la fin des restrictions, il n’en est rien, alors que les chiffres du Covid ne sont pas si mauvais. On en meurt encore bien sûr, mais ils ont été pires en 2020. Et on meurt de plein d’autres choses aussi rappelons-le. D’obésité, qui est considérée comme une épidémie. Du tabac et de l’alcool aussi, pour ne citer que ces exemples. Ce sont des problèmes de santé publique qui génèrent chaque année des milliers de morts et font payer un très lourd tribu à notre système de santé.

S’est-on mis pour autant à les combattre avec des privations de liberté aussi grandes que pour la lutte contre le coronavirus ? La réponse est non. Et je me demande bien pourquoi. On a peur de la mort, mais cette peur est à géométrie variable, tributaire de ce que nous servent les médias.

Des voix commencent à s’élever pour dénoncer ces mesures sanitaires devenues disproportionnées.

Et si on était allé trop loin dans le sanitairement correct ? Et si, à force de se répéter que l’on allait mourir, on avait oublié de vivre ? Car vivre dans la peur et le confinement, ce n’est plus vraiment profiter de la vie. Et il faudra un jour tirer le bilan de ces restrictions, un bilan pas uniquement économique, mais aussi humain.

Que va-t-on faire de nos étudiants qui finissent en burn-out ? Que va-t-on faire de nos cafetiers restaurateurs pris à la gorge et mis en faillite ? Et d’une manière plus générale, que va-t-on faire de tous ces gens – et on en fait tous potentiellement partie – qui se mettent à déprimer devant tant de restrictions ?

Heureusement, des voix commencent à s’élever pour dénoncer ces mesures sanitaires devenues disproportionnées. Et le Journal des bonnes nouvelles est là pour leur faire écho et rêver d’un autre monde, pas si lointain.


Chronique : Charly
Animation : Lola
Réalisation : Alexandre
Date de diffusion : 18 janvier 2021
Mise en ligne : Kelly
Crédits photos : Marcus Ganahl
Publié le 22 janvier 2021

Une publication de Charly


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