Dune, une bande son à couper le souffle

Dune c’est la sortie attendue de cette rentrée. C’est la troisième adaptation du roman Dune de Frank Herbert paru en 1965. C’est un film de science-fiction américano-canadien écrit et réalisé par Denis Villeneuve, sorti en 2021.

Afin de respecter au mieux l’histoire du roman, le projet a été divisé en deux films. Par conséquent, le film Dune est une adaptation de la première partie du roman.
Et je vous avoue qu’on le ressent. Même si l’histoire déploie gentiment ses ailes, et j’ai été un peu frustrée du manque de développement de la story-line.
On se rend vite compte qu’au vu de la complexité de l’histoire, ce n’est pas en un film que lea spectateurice pourra en saisir la globalité, et on comprend donc vite l’intérêt.

Dune ça reste tout de même des plans mirobolants de désert à perte de vue, des slow-mo sur la mâchoire carrée de Timothée Chalamet, des longues discussions politiques, et une musique à en couper le souffle.

Hans Zimmer, comme à son habitude nous mène par le bout du nez entre tension, excitation et amour, tristesse. Il arrive à nous faire passer par tout un panel d’émotions tellement large et tellement puissant. Mais je dois tout de même reconnaître que Dune a légèrement été construit comme un blockbuster américain, et manque peut-être le coche de l’intrigue politique.

Ça aurait été rafraichissant de voir moins de plans embellissant de Zendaya et peut être plus d’explications sur cette mystérieuse prophétie, ou avoir droit à plus d’explications sur la famille sorcière, secrète mais en même temps pas trop secrète de la maman de Timothée.

Quoi qu’il en soit, on retrouve les bons vieux codes de la science-fiction, et ça, ça fait plaisir. Surtout par le fait que même si ce sont des codes un peu ancrés, ils sont revisités à une sauce plus poétique, qui ajoute une dimension philosophique à ces codes. Je pense notamment au pouvoir que Timothée développe, la voix, qui a réellement une forme de dimension mythologique, et qui permet du coup de ne pas retomber dans le cliché.

Mais voilà, malheureusement j’arrive tout de même à la conclusion d’un film avec un peu trop d’exposition et de tentatives de story-telling peu abouties, qui me laissent sur ma faim. Dune ne m’a pas transportée dans la dimension d’arrakis, ni transcendée par l’épice, mais j’ai tout de même été touchée, et ne peut que me réjouir de voir la suite, ou de lire le livre pour découvrir l’univers dans sa globalité.

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Chronique : Inès
Réalisation : Nacho
Première diffusion antenne : 7 octobre 2021
Mise en ligne : Valérie
Crédits photos : Warner Bros
Publié le 22 octobre 2021
Mis en une le 12 novembre 2021

Une publication de Inès