Le journal moitié-moitié

La grève des maçons se poursuit aujourd’hui

Après plusieurs manifestations décentralisées lundi, les maçons se retrouvent à Lausanne pour un rassemblement romand. A Genève hier, ils et elles étaient 2000, 2600 selon les manifestants/manifestantes, à protester contre une modernisation de la convention de la branche et par crainte d’une précarisation et flexibilisation qui en découlerait. Parmi les propositions du patronat, les syndicats dénoncent notamment les « 400 heures de flexibilité », le fait de considérer les samedis comme de simples jours de travail et de faciliter le licenciement des maçons qui arrivent à la retraite. Des mouvements de protestations avaient déjà donné lieu à des grèves au Tessin et à Berne. Hier c’est Lausanne, La Chaux de-Fonds, Fribourg, et Genève qui se sont mobilisés avant un rassemblement général romand à Lausanne aujourd’hui.

Genève : une sous-commission parlementaire analyse la gouvernance des SIG

À Genève, la gouvernance des Services industriels de Genève (SIG) sera passée au crible par une sous-commission du Grand Conseil.
Celle-ci doit examiner les processus décisionnels, les rapports entre direction et conseil d’administration, ainsi que l’efficacité du contrôle interne.
Créée après plusieurs affaires, dont des soupçons de népotisme, elle travaillera en lien avec la Cour des comptes et le Service d’audit interne de l’État. Les investigations porteront notamment sur les ressources humaines, la tarification et les marchés publics. Les SIG avaient déjà été secoués par des cas de surfacturation et des critiques sur la transparence de leur gestion.

Des bières locales pas si locales

À Genève, plusieurs bières dites locales ne le sont qu’en apparence, rapporte Le Temps. La Calvinus est brassée à Appenzell, et La Meltingpote l’est à Puidoux, dans le canton de Vaud. L’Association des brasseries indépendantes genevoises (ABIG) dénonce un étiquetage trompeur et a saisi le Service de la consommation du canton, rappelant que la loi interdit toute indication de provenance erronée. Le chimiste cantonal souligne qu’une bière dite genevoise doit être brassée à Genève. Face à ces tensions, la Ville privilégie l’incitation plutôt que la sanction. L’affaire avait rebondi à la Fête de la musique, où des fûts estampillés Appenzell accompagnaient des bières présentées comme « brassées à Genève »

La Suisse perd au classement du chocolat

Le meilleur chocolat du monde n’est pas suisse mais thaïlandais. Une dégustation à l’aveugle de 45 tablettes, avec une teneur minimale en cacao de 70%, réalisée par des spécialistes d’un magazine allemand place la Suisse en sixième position, derrière deux chocolats thaïlandais, un italien, un belge et un français. C’est le chocolat Lindt 70% qui prend cette place, le magazine relevant que « même ceux qui ne sont pas habituellement amateurs de chocolat noir l’apprécieront ».

Hashtag antidépresseur

Sur tiktok ce hashtag a dépassé les 1,3 milliard de vue tandis que le hashtag lexapro a triplé depuis 2022. Autres exemples : #meilleurevielexapro, #lesbadassdulexapro, #lexaprogirl, #lexakiff. La tendance est si forte que le Wall Street Journal estime que les antidépresseurs sont devenus le « nouvel accessoire tendance », les médocs contre l’anxiété et la dépression sont érigés en icônes de la pop culture. Incontournable dans les séries, on les retrouve aussi vantées dans les textes de rap. Ce qui inquiète un peu les psychiatres qui rappellent que la santé mentale ne se résument pas à un cachet. Si la GenZ lève le tabou sur la santé mentale, les prescriptions Instagram et TikTok laissent le corps médical dubitatif.

L’IA te lis les lignes de la main

En Chine, l’IA est train de prendre la main sur les arts divinatoires, très importants dans le pays. Sur les réseaux sociaux la tendance explose et explique comment prompter ChatGPT pour obtenir sa petite prédiction, en lâchant quelques infos persos au passage. Et en Thaïlande, avec une photo de tes mains, l’IA te lit les lignes de la main. Une tendance qui s’explique, selon le South China Morning Post, par l’incertitude et la pression ambiante qui poussent les gens à se tourner vers ces nouveaux outils pour retrouver un peu de tranquillité d’esprit.

Une publication de Emma