Homéopathie, l’important c’est la dose

En 2018, l’initiative populaire 167, dite « Pour une politique culturelle cohérente à Genève », était acceptée. Afin de finaliser plusieurs années de chantier, le canton de Genève, via le département de la cohésion sociale, a ouvert une consultation publique dans l’objectif d’une refonte de sa politique culturelle. Une consultation ouverte qui a commencé le 22 mars pour deux mois, jusqu’au 22 mai. Elle s’adresse autant aux acteurs et actrices culturelles qu’aux collectivités, ou encore aux amateurs et amatrices de culture, car l’avis de toutes et tous est précieux pour une vision collective de la politique culturelle genevoise. Le but : redéfinir les missions du canton et préciser les modalités de collaboration avec les partenaires, artistes et institutions. Cela va de son rapport de concertation avec les communes ou les milieux culturels, au cofinancement des créations artistiques, en passant par les questions d’une culture plus inclusive, plus respectueuse de l’environnement, ou encore de la médiation culturelle.

Mais concrètement, comment les artistes et les milieux culturels perçoivent et comprennent cette consultation ? Les enjeux sont-ils clairs ? Pour aborder ce sujet complexe avec humour, nous avons reçu le chroniqueur Olivier Mottaz. Pour son grand retour dans Midi Bascule, Olivier nous parle d’homéopathie dans sa chronique sur le soutien à la culture. Hors sujet ou génie incompris ? À vous d’en juger.