Cosey, l’auteur de BD suisse du siècle ?

Le 25 janvier dernier, l’auteur de bande dessinée suisse, Cosey était le lauréat du Grand Prix 2017 d’Angoulême. Pacôme le recevait sur les ondes de Radio Vostok à cette occasion.
Cosey est le deuxième auteur suisse à recevoir ce prix prestigieux, après ZEP, il y a 13 ans. Un prix très important, mais qui n’est pas la priorité du bédéiste « Le Grand prix 2017 d’Angoulême, c’est le top ! Mais le plus important pour moi c’est l’album, j’essaie toujours de faire l’album du siècle. » se confie Cosey
Le lausannois né en 1950, a été graphiste dans une agence de pub avant de passer sept ans dans l’atelier de Derib. On connait surtout la série Jonathan, composée de 14 albums en 5 tomes. Mais Cosey a aussi fait « À la recherche de Peter Pan » en deux volumes en 84 et « Le Bouddha d’Azur », qui raconte l’histoire du Tibet dans les années 60.
Des BD où les paysages deviennent des personnages à part entière, avec un usage splendide de la couleur et de l’espace. Des décors et des paysages extrêmement réalistes « Je fais des photos, des croquis… Quand j’ai commencé il y avait très peu de photo du Tibet donc la solution c’était d’aller moi-même sur place. » explique Cosey « Je ne cherche pas à faire un dessin réaliste mais je veux connaitre le cadre, le sujet. Ça fait qu’on se sent autorisé à raconter des histoires. » Des histoires toujours agrémentées d’une discographie, afin d’apporter au lecteur un accompagnement musical, qui manque à la bande-dessinée.
Le podcast :
Le lausannois né en 1950, a été graphiste dans une agence de pub avant de passer sept ans dans l’atelier de Derib. On connait surtout la série Jonathan, composée de 14 albums en 5 tomes. Mais Cosey a aussi fait « À la recherche de Peter Pan » en deux volumes en 84 et « Le Bouddha d’Azur », qui raconte l’histoire du Tibet dans les années 60.
Des BD où les paysages deviennent des personnages à part entière, avec un usage splendide de la couleur et de l’espace. Des décors et des paysages extrêmement réalistes « Je fais des photos, des croquis… Quand j’ai commencé il y avait très peu de photo du Tibet donc la solution c’était d’aller moi-même sur place. » explique Cosey « Je ne cherche pas à faire un dessin réaliste mais je veux connaitre le cadre, le sujet. Ça fait qu’on se sent autorisé à raconter des histoires. » Des histoires toujours agrémentées d’une discographie, afin d’apporter au lecteur un accompagnement musical, qui manque à la bande-dessinée.
Le podcast :
Radio Vostok I Publié le 30 novembre 2017
Crédit photo de une : © Cosey
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