Correspondant·e cherche correspondant·e
La librairie Delphica, survivant avec ses semblables au milieu de ce deuxième confinement, propose à tout un chacun un projet des plus intrigants. Alexandre Dimitrijevic, libraire et travailleur social, nous explique ce projet organisé avec Élodie Perrelet, animatrice d’ateliers d’écriture pour les HES.
L’idée est venue à la suite du Salon du Livre. Après une rencontre autour de la publication d’une correspondance entre Genève et Kinshasa, le concept germe dans l’esprit du libraire. Le projet est en route, un mois de correspondance anonyme, une nouveauté pour la librairie Delphica. Puis un thème est recherché, que demander aux participants ? « Je vous écris cette lettre parce que le temps du confinement est revenu ». Si ce n’est cette seule phrase d’accroche pour engager la relation épistolaire, l’écriture est absolument libre. L’écriture, c’est tant de choses. L’écriture ça rassemble, ça rapproche, ça libère. On peut devenir qui l’on veut, le temps d’une nouvelle, d’un poème ou d’une lettre. Plus de barrières sociales, plus de codes de vie en société, plus de hiérarchie ni de relations préconçues. Le but du projet, c’est de permettre aux participants de « se faire plaisir et de révéler leur écriture ».
C’est le hasard qui réunira les correspondant·e·s, sauf attention particulière pour certaines tranches d’âge comme les 12-18 ans. Le projet est ouvert à tous, peu importe l’âge ou la pratique de l’écriture, auteurs comme amateurs, tous peuvent correspondre. Suite aux échanges de lettres parcourant tout le mois de novembre, une masterclasse en ligne animée par Élodie Perrelet sera donnée afin de contextualiser le genre épistolaire.
Pour participer, apportez votre lettre à la librairie Delphica, vous avez jusqu’au samedi 14 novembre.
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Invité : Alexandre Dimitrijevic aka Taki
Interview : Lola
Production : Clorinda
Réalisation : Cyril
Crédits photos : Librairie Delphica
Date de diffusion : 9 novembre 2020
Mise en ligne : Kelly
Publié le 11 novembre 2020
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