Musique : quelle place pour les grilles tarifaires ?
La semaine dernière, les musiciens et musiciennes romands/romandes se sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour diffuser un manifeste.
Au centre de ce coup de gueule : la précarité financière qui touche ces artistes issus pourtant des musiques actuelles, des styles très populaires.
Cachets de concerts trop faibles, travail de l’ombre, accès limités aux assurances sociales, cumul d’emploi, ils et elles dénoncent leurs conditions et avancent que la majorité d’entre elles et eux vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Pour tenter d’offrir de meilleures conditions à ces artistes des recommandations tarifaires émises par les organisations professionnelles existent, conseillant des cachets de concerts, et des taux horaires.
La situation économique des artistes musiques étant un problème récurrent, et les recommandations tarifaires pas vraiment une nouveauté dans le milieu, on peut s’interroger sur la pertinence et l’application de ces grilles. Et pour en discuter nous sommes avec Thomas Abbet, musicien
es auteur d’un travail de recherche publié ce printemps pour la Haute École de Musique de Lausanne autour de l’évolution des cachets et l’impact des recommandations tarifaires dans la musique actuelle et le Jazz en Suisse Romande et Albane Schletchen, Directrice de la fondation chanson et musiques actuelles, la FCMA.
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