Le journal moitié-moitié

Le Conseil d’Etat genevois se réorganise après l’élection de Nicolas Walder.

L’écologiste succède à Antonio Hodgers à la tête du Département du territoire, mais sans la politique publique de l’énergie. Celle-ci passe sous la responsabilité de la centriste Delphine Bachmann, qui dirige le Département de l’économie et de l’emploi. L’office cantonal de l’énergie et les Services industriels de Genève (SIG) lui seront désormais rattachés. Le gouvernement justifie ce changement par la volonté d’assurer stabilité et équilibre, tout en soulignant le rôle clé de l’énergie pour l’économie. Delphine Bachmann devient ainsi la magistrate de tutelle des SIG, déjà sous le feu des projecteurs après plusieurs affaires internes.

A Genève, le syndicat Unia s’oppose aux « projets de déréglementation du travail dominical ».

Réuni-es lundi soir en assemblée générale à Genève, ses membres ont adopté une résolution dénonçant la refonte prochaine de la loi cantonale sur les horaires d’ouverture des magasins, imposée par le Tribunal fédéral. Le projet fédéral d’autoriser douze dimanches ouverts par an est également dans la ligne de mire d’Unia. Un comité contre les ouvertures dominicales a été créé pour défendre les revendications des travailleurs/travailleuses de la vente, de la sécurité, du nettoyage et du transport. Unia réclame que toute modification d’horaire soit soumise à de réelles consultations du personnel et encadrée par une convention collective de travail. De son côté, la Communauté genevoise d’action syndicale ne contestera pas l’annulation de la votation du 30 novembre sur ce sujet.

Gaza : Ignazio Cassis attendu au tournant en Jordanie

Le ministre des Affaires étrangères Suisse part aujourd’hui en Jordanie pour s’entretenir sur Gaza avec son homologue Ayman Safadi. Les démarches de la Suisse en faveur de la reconstruction de la zone sont particulièrement attendues. Ignazio Cassis fait face à une pression de plus en plus forte pour une reconnaissance d’un Etat palestinien. Il poursuivra sa tournée diplomatique en Irak et au Koweït le reste de la semaine.

Bonne nouvelle pour les étudiants/étudiantes de l’Unige

L’Université de Genève maintient ses repas à 5 francs et ses cafés à 1 franc pour au moins trois ans dès août 2026. Elle a signé de nouveaux contrats garantissant la continuité de ces offres sociales, tout en préparant une possible internalisation à moyen terme. Pour rendre le modèle viable, l’Université prendra désormais à sa charge les investissements dans les infrastructures, afin de réduire les coûts d’exploitation. L’institution confiera aussi à un prestataire indépendant l’évaluation de la qualité nutritionnelle et environnementale des repas, ainsi que des conditions sociales de production.

Tendance « pire employé-e du mois »

Le gouverneur de la province de Java Ouest a déclaré début octobre : « Chaque mois, les fonctionnaires peu présents et peu performants seront affichés sur les réseaux sociaux ». A partir de fin novembre, les noms, photos et adresses des employé-es jugé-es peu productifs/productives seront publiés sur Insta, Facebook et X. L’objectif : motiver les troupes à travailler plus dur pour ne pas se faire afficher. Indémontable le gouverneur justifie son projet par une déclaration lapidaire : « Si vous êtes payés mais qu’il n’y a pas de résultat, à quoi bon ? ». Les détracteurs du projet s’inquiètent du harcèlement en ligne et du moral des employé-es tandis que les plus favorables doutent par contre de l’application du projet, en se demandant comment mesurer la paresse.

Retour en force du mariage

C’est la Gen Z qui réhabilite les alliances et les robes blanches. Selon une étude du Times, seulement 21% des 18-27 ans estiment que le mariage n’a plus d’utilité, contre 39% il y a 20 ans. La tendance se remarque aussi dans la pop culture : Selena Gomez, Taylor Swift ou Dua Lipa inondent leurs réseaux de photos de mariage et annonces de fiançailles. Les héroïnes de série passent toutes devant l’autel et la trend Gen Z wedding cartonne sur Instagram ou TikTok. Les motivations derrière le come-back de cette tradition seraient certes l’accès plus facile au divorce mais aussi un certain retour aux valeurs traditionnelles et à une recherche de stabilité dans une économie qui n’en offre aucune.

Une publication de Emma