Le journal moité-moitié
200 personnes à Genève pour accueillir les membres de la flottille
Huit militants/militantes suisses de la flottille pour Gaza sont rentré-es dimanche après-midi à Genève, après plusieurs jours de détention en Israël.
Ils et elles dénoncent un traitement « inhumain » et se disent « très préoccupés » par le sort de leurs camarades encore emprisonnés-es. « Nous avons subi une véritable attaque militaire », a déclaré l’un d’eux à leur arrivée, évoquant des « tortures et exactions » sans plus de détails, tant que d’autres participants/participantes restent détenu-es. Dix-neuf Suisses participaient à la flottille interceptée jeudi et vendredi au large de Gaza. Dix d’entre elles et eux se trouvent encore au centre de détention dans le désert du Néguev, dont l’ancien maire de Genève Rémy Pagani. Selon le Département Fédéral des affaires étrangères, ils sont « relativement en bonne santé, compte tenu des circonstances ». Le DFAE, accusé « d’inaction totale » par les militants/militantes, assure au contraire avoir été « très actif » et avoir rappelé à Israël ses obligations en matière de droits fondamentaux.
À Genève, le député Jeune Vert Léo Peterschmitt a déposé une question urgente au Conseil d’État après les interventions policières lors de la manifestation de soutien à la flottille arraisonnée et au peuple palestinien.
En Egypte, les discussions pour la paix débutent aujourd’hui.
Des délégations du Hamas, d’Israël et des États-Unis doivent entamer lundi en Égypte des négociations indirectes visant à obtenir la libération des otages à Gaza et à mettre fin à deux ans de guerre dans le territoire palestinien. Le président américain Donald Trump a appelé dimanche les parties à progresser « très rapidement », évoquant de premières « discussions très positives » avec le Hamas durant le week-end.
Il a envoyé en Égypte son émissaire Steve Witkoff ainsi que son gendre Jared Kushner pour participer aux pourparlers.
En France, un nouveau gouvernement déjà sous pression
Après quatre semaines de tractations, Sébastien Lecornu a présenté dimanche un nouveau gouvernement de 18 ministres, marqué par le retour de Bruno Le Maire aux Armées et la nomination de Roland Lescure à l’Économie.
La coalition, sans majorité claire, est déjà menacée par des motions de censure venues de la gauche et de l’extrême droite.
Même au sein des Républicains, la colère monte, tandis que le Premier Ministre appelle à la rigueur budgétaire et à la stabilité politique avant le vote crucial du budget 2026.
Les étonnantes victimes des droits de douane pourraient être les vaches.
25 000 vaches suisses menacées d’abattage selon la NZZ. En cause la hausse des surtaxes douanières qui font baisser les ventes de fromage aux Etats-Unis. Cette chute des ventes provoque un excédent de lait. Le nombre de vaches doit donc être diminué pour maintenir les prix. Sur une année, le nombre de vaches à éliminer pourrait atteindre 85 000. Des agriculteurs et agricultrices ont déjà commencé à réduire leurs troupeaux et à envoyer des animaux sains à l’abattoir.
Un potentiel Nobel Suisse.
La professeur et médecin de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, Andrea Ablasser pourrait recevoir aujourd’hui le Prix Nobel de médecine.
Elle pourrait être récompensée pour la découverte d’un mécanisme central du système immunitaire : la voie de signalisation cGAS-STING.
Taylor fait peur à la concurrence
L’album de Taylor Swift est sorti vendredi, avec nombres de record et emballement des fans. Mais ce 12e disque a surtout fait trembler l’industrie de la pop. Plus de 70 artistes auraient décalé leurs sorties pour ne pas tomber le même jour que la superstar. Mariah Carey, Kylie Minogue, FKA Twigs, toutes ont préféré sortir leurs titres à la hâte la semaine d’avant.
Le retour d’une tendance dont on se serait bien passé.
C’est le retour de la grosse mèche de cheveux plaquée sur le côté, la coupe de cheveux tendance des années 2000, la coiffure signature de Britney Spears ou Paris Hilton. La Fashion Week de New York a à nouveau consacré cette mode, arborée par nombre de mannequins sur les podiums et même par la it girl Emily Ratajkowski. Le magazine ELLE a écrit que cette mèche amenait « un jeu de texture qui adoucit les traits et apporte une certaine sensualité ». De manière plus générale ce come-back s’ancre dans la tendance Y2K, ce retour aux années 2000 dans la mode et dans la pop culture.
Une tendance appréciée par la génération Z.
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