Le journal moitié-moitié
Budget 2026 : le Conseil d’Etat genevois s’aligne sur le budget 2025
Le déficit du budget cantonal 2026 grimpe à 767 millions de francs, en raison d’une baisse des revenus fiscaux et du gel d’un projet de loi sur la péréquation financière intercantonale. Le Conseil d’Etat a déposé mercredi des amendements pour tenter de réduire ce trou.
Il propose d’aligner le budget 2026 sur celui de 2025, comme si le canton fonctionnait sous le régime des douzièmes provisoires, déjà appliqué en 2022. Avec cet ajustement, le déficit tomberait à 637 millions, a précisé Dejan Nikolic, du Département des finances.
Mais la marge de manœuvre reste étroite, estimée à 80 millions au maximum. Le Grand Conseil débattra du budget en décembre.
Du nouveau dans la journée d’information sur l’armée
Les jeunes femmes suisses devront à l’avenir participer à une journée d’information obligatoire sur l’armée et la protection civile, comme leurs homologues masculins. Le Conseil fédéral a mis en consultation hier un projet en ce sens. L’objectif est de favoriser l’égalité des chances et d’encourager davantage de femmes à s’engager dans l’armée. Le projet, rassemblé dans un acte modificateur unique, devrait être transmis au Parlement en 2027, avec une votation en 2028 et une entrée en vigueur prévue pour 2030. Le coût, estimé à 3,3 millions de francs, sera à la charge des cantons.
Droit de douanes : Parmelin à Washington
Le conseiller fédéral Guy Parmelin se rend jeudi à Washington pour rencontrer le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, afin d’aborder la question des droits de douane. Selon l’agence de presse Bloomberg, un accord réduisant les surtaxes américaines sur les produits suisses à 15% pourrait être conclu d’ici deux semaines. Les droits actuels de 39%, en vigueur depuis août, pénalisent fortement les industries horlogères, médicale et des machines. Donald Trump a évoqué lundi vouloir « aider la Suisse », tout en soulignant que le pays restait un « bon allié » des États-Unis. L’alignement des taux avec ceux de l’Union européenne, déjà fixés à 15%, permettrait de soulager les exportateurs suisses et de limiter les délocalisations, selon plusieurs banques. Ce déplacement s’inscrit dans une série de discussions déjà menées cette année entre Berne et Washington, sans résultat concret jusqu’ici.
Développement durable : des évolutions positives en Suisse
La santé et l’égalité des sexes, qui figurent parmi les indicateurs de développement durable, ont évolué de manière positive en Suisse ces vingt dernières années. En revanche, aucune amélioration notable n’est observée dans le domaine économique. Les villes de Zoug, Zurich et Wallisellen affichent la plus forte part d’employés dans des branches innovantes, indicateur clé de l’objectif de développement durable sur le « travail décent et la croissance économique ». Concernant l’égalité entre les sexes, les cantons de Genève et Zurich se distinguent, avec 36% de femmes cadres en 2023, contre 32% en 2010. Cet indicateur montre donc que l’égalité n’est pas encore atteinte dans les postes de cadre. Côté santé, la ville d’Onex (GE) enregistre le plus faible taux d’accidents de la route. Enfin, la qualité de l’air s’est améliorée dans l’ensemble du pays, avec une baisse marquée des poussières fines et du dioxyde d’azote.
Un deepfake touche un conseiller aux Etat vaudois
Selon la RTS Pierre-Yves Maillard a été victime d’un deepfake, une vidéo manipulée. Ce montage le montre annoncer être prêt à compenser d’importantes sommes d’argent lors d’une interview RTS. Maillard envisage de porter plainte et appelle les réseaux sociaux à mieux filtrer ces contenus et à les sanctionner. Ce cas relance les discussions sur la difficulté à identifier ces deepfakes, devenus très réalistes grâce à l’usage de l’intelligence artificielle et soulève des questions sur la régulation et la responsabilité des plateformes numériques.
100 millions de célibataires de plus
Le magazine britannique The Economist a cette semaine fait sa une sur la récession relationnelle. L’institution du couple est en déclin, le monde compte aujourd’hui 100 millions de célibataires de plus que si le taux de mariage était resté le même qu’en 2017. Et la cause est plutôt cool. La raison principale vient du fait que les femmes rencontrent de moins en moins d’obstacles sur le marché du travail. Parmi les autres raisons de cette chute vertigineuse du marché de l’amour : la baisse des compétences sociales (due aux écrans), les relations fantasmées à cause des réseaux et des exigences excessives sur les applications. Le fossé politique qui se creuse joue également un rôle : Les femmes virent à gauche tandis que les hommes sont de plus en plus à droite. En revanche 60 à 73% des célibataires préfèreraient être en couple.
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